Nous expliquerons la différence entre un réfugié et un migrant, puisque dans la Convention sur les réfugiés de 1951, négociée après la Seconde Guerre mondiale, définit un réfugié comme une personne qui «par crainte fondée d’être persécutée pour des raisons de race , religion, nationalité ou appartenance à un certain groupe social ou opinion politique en dehors du pays de leur nationalité et ne peut pas, ou en raison de cette crainte, ne pas vouloir se prévaloir de la protection de ce pays “.

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les réfugiés sont des personnes fuyant un conflit armé ou des persécutions dans leur pays d’origine. En raison du danger dans son pays d’origine, il est contraint de fuir vers un pays voisin.

La situation des réfugiés est parfois très dangereuse et intolérable car ils franchissent les frontières nationales à pied ou en bateau, sans permis d’entrée, parfois sans passeport et autres documents requis, pour se mettre en sécurité dans les pays voisins. Ainsi, ils sont internationalement reconnus comme des «réfugiés» ayant accès à l’assistance des gouvernements, du HCR et d’autres organisations. Ils sont tellement reconnus car il est trop dangereux pour eux de rentrer chez eux et ils ont besoin d’un abri ailleurs. Ce sont des gens qui ne peuvent se voir refuser l’entrée sans conséquences fatales.

Les réfugiés ont droit à des protections de base en vertu de la Convention de 1951 et d’autres accords internationaux. Selon la loi, les réfugiés ne peuvent pas être envoyés dans des pays où leur vie serait en danger.

La protection des réfugiés comporte de nombreux aspects. Celles-ci incluent la sécurité d’être renvoyés vers les dangers qu’ils ont fui et des mesures visant à garantir que leurs droits humains fondamentaux sont respectés afin qu’ils puissent vivre dans la dignité et la sécurité, tout en les aidant à trouver une solution à long terme. Le pays d’accueil du réfugié assume la responsabilité de cette protection, par conséquent, le HCR travaille en étroite collaboration avec les gouvernements, les guidant et les soutenant si nécessaire pour s’acquitter de leurs responsabilités. Lors de la partition de l’Inde en 1947, environ 6 millions de réfugiés hindous ont fui le Pakistan nouvellement formé, abandonnant leurs biens, leurs maisons, leurs amis et parfois leurs parents et la responsabilité de soutenir les réfugiés a été prise en charge par le gouvernement indien. De nombreux réfugiés ont souffert du traumatisme de la pauvreté, du fait de la perte de leurs maisons et de leurs biens.

En termes simples, un réfugié est une personne qui a fui son pays pour échapper à la guerre ou à la persécution et qui peut le prouver.

D’un autre côté, les migrants choisissent de changer de lieu de résidence pour améliorer leur vie en trouvant de meilleures opportunités d’emploi, en retrouvant leur famille, etc. Un migrant peut toujours retourner dans son pays d’origine s’il découvre que sa nouvelle vie n’est pas ce à quoi il s’attendait. Ils peuvent à tout moment rendre visite à leurs amis et parents dans leur pays d’origine. Ils étudient principalement la langue et la culture du pays sélectionné, postulent pour un emploi et obtiennent les documents d’entrée appropriés pour s’installer dans le pays de leur choix. Quiconque se déplace d’un pays à un autre est considéré comme un migrant à moins qu’il ne fuit la guerre ou la persécution. Les migrants peuvent fuir l’extrême pauvreté et simplement rechercher de meilleures opportunités d’emploi et une meilleure qualité de vie.

Les pays sont libres d’expulser les migrants qui arrivent sans documents légaux ou pour toute autre raison, comme des activités criminelles, qu’ils ne peuvent pas faire avec des réfugiés en vertu de la Convention de 1951. Pour les gouvernements individuels, cette distinction est importante. Les pays traitent les migrants selon leurs propres lois et processus d’immigration.

L’échange des deux termes détourne l’attention des protections juridiques spécifiques dont les réfugiés ont besoin. Nous devons traiter tous les êtres humains avec respect et dignité. Nous devons veiller à ce que les droits fondamentaux des migrants et des réfugiés soient respectés de la même manière.