Introduction Les pharisiens et les sadducéens étaient des sectes juives influentes avec des philosophies contradictoires en ce qui concerne la mise en œuvre de la Torah. Les pharisiens et les sadducéens avaient également des opinions divergentes sur le rôle du gouvernement dans la vie des citoyens juifs. Les pharisiens croyaient que Dieu avait puni les juifs en permettant aux païens oppressifs comme les Romains de dominer sur eux parce que les juifs refusaient de respecter les lois de la Torah (Abels, 2005). C’est pourquoi ils ont soutenu la création de lois distinctes qui empêcheraient les Juifs d’offenser davantage Dieu en adoptant les modes de vie des non-Juifs. Alors que les Sadducéens croyaient en l’autorité de la Torah, ils étaient également plus favorables aux dirigeants dominants (Abels, 2005). C’est parce qu’ils comprenaient qu’ils pourraient bénéficier, au sens politique et économique, du maintien de relations pacifiques avec le gouvernement au pouvoir.
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Différences entre les pharisiens et les sadducéens
Selon Harding (2010), les pharisiens étaient membres de familles juives de classe moyenne qui étaient s’engage à faire respecter la loi mosaïque. Les sadducéens, quant à eux, sont issus de l’aristocratie juive (Harding, 2010). Les sadducéens, par conséquent, ont été exposés à une éducation plus laïque que les pharisiens, et ont même reconnu l’hellénisme. La principale différence entre les pharisiens et les sadducéens concerne la compréhension de la fonction de la Torah dans la société juive. Les dirigeants des pharisiens ont été désignés comme rabbin, tandis que la plupart des sadducéens opéraient comme prêtres et étaient membres du sanhédrin (Harding, 2010). Les sadducéens soutenaient que les cinq premiers livres de la Bible, autrement connu sous le nom de Torah, étaient la plus grande autorité sur la volonté de Dieu pour les Juifs. Pour les sadducéens, toutes les autres lois ou textes en dehors de la Torah sacrée ne pouvaient pas être considérés comme faisant partie de la Loi. En revanche, les pharisiens croyaient que Dieu ne fournissait pas seulement aux Juifs la loi écrite, mais aussi la loi orale (Harding, 2010).

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La loi écrite était la Torah, tandis que la loi orale comprenait des traditions orales et des révélations données aux prophètes juifs qui venaient après Moïse. Essentiellement, les pharisiens croyaient que Dieu permet aux hommes d’interpréter la Torah en exerçant leurs capacités de raisonnement pour appliquer différentes lois aux problèmes existants. Les pharisiens différaient aussi des sadducéens en ce qui concerne l’au-delà. Les pharisiens croyaient au ciel et à l’enfer et enseignaient que l’homme serait jugé sur la base de son adhésion à la Torah et de ses œuvres sur terre (The Sedalia Weekly Bazoo, 1980). Les sadducéens ne croyaient pas que l’homme connaîtrait la résurrection après la mort physique.
Les pharisiens croyaient que Dieu enverrait aux Juifs un messie qui apporterait la paix au monde et gouvernerait de Jérusalem. Ils croyaient aussi que toutes les circonstances qui affectaient la vie des Juifs étaient divinement ordonnées. Les sadducéens ne croyaient pas à un messie à venir, et considérèrent que l’homme a la liberté de volonté et crée sa propre situation (The Sedalia Weekly Bazoo, 1980).
Conclusion
Les sadducéens étaient essentiellement des élitistes libéraux qui incorporaient le concept de libre arbitre dans leur compréhension de la Loi mosaïque. Ils s’efforçaient de préserver leur caste sacerdotale et participèrent activement au discours politique pour maintenir leur influence sur leurs confrères juifs. Les pharisiens, quant à eux, étaient plus religieusement engagés à respecter les statuts de la loi orale et écrite, et participaient régulièrement à des formes traditionnelles de culte dans le temple. Ils rejetèrent les idéologies et les philosophies étrangères comme l’hellénisme, et créèrent de nombreuses lois pour empêcher les Juifs d’interagir quotidiennement avec les païens.