Introduction
La méditation est un processus par lequel un individu contrôle son esprit et induit un mode de conscience soit pour obtenir certains avantages, soit pour que l’esprit reconnaisse simplement qu’il est contenu sans être identifié avec le contenu, ou simplement comme une fin en soi (Slagter, 2008). Dans cette définition large, la méditation est des pratiques dans différentes techniques avec des objectifs différents des praticiens. Il est pratiqué par certains comme un moyen de détendre l’esprit, certains le font pour générer des pensées positives de l’esprit, et pourtant certains le prennent comme une méthode pour améliorer le pouvoir mental. On croit également que la méditation a le pouvoir de guérir certaines maladies du praticien, et dans le contexte spirituel, certains la pratiquent pour réguler l’esprit vers un pouvoir divin.
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Méditation hindoue.
Dans l’hindouisme (à l’origine Sanatana Dharma), la méditation a une place importante. L’objectif fondamental de la méditation est d’atteindre l’unité de l’esprit du praticien (atman avec) tout-puissant omniprésent et non-duel (Paramatma ou Brahman). Cet état de soi est appelé Moksha dans l’hindouisme et Nirvana dans le bouddhisme. Mais en même temps, les moines hindous et les moines bouddhistes plus tard ont également obtenu un pouvoir miraculeux en pratiquant la méditation. Les Écritures hindoues prescrivent certaines postures pour atteindre l’état où l’esprit est en méditation. Ces postures sont appelées yoga. Des références claires du yoga et de la méditation se trouvent dans les anciennes écritures indiennes comme les Védas, les Upanishads et le Mahabharata qui comprend Gita. Le Brihadaranyaka Upanishad définit la méditation comme « étant devenu calme et concentré, on perçoit le soi (atman) en soi » (Flood, 1996). Dans la méthode hindoue de méditation, il y a un ensemble de règles à suivre dans le processus de yoga pour pratiquer avec succès la méditation. Il s’agit de la discipline éthique (Yamas), des règles (niyamas), des postures physiques (asanas), du contrôle de la respiration (pranayam), de la concentration de l’esprit (dharana), de la méditation (dhyana) et enfin du salut (samadhi). Très peu de gens peuvent atteindre le stade du dhyana sans les connaissances et la formation appropriées de Guru, et moins d’entre eux auraient atteint l’étape finale. Le Bouddha Gautama (à l’origine prince hindou) et Sri Ramakrishna, auraient réussi à atteindre la dernière étape du salut (samadhi).

Foto de Moyan Brenn con licencia CC BY 2.0
Le yoga, la construction de base de la méditation, est dit avoir un certain nombre d’effets bénéfiques tant que le bien-être physique et mental est concerné. À Patanjali, les anciennes écritures indiennes sur les références médicales se trouvent sur les capacités de guérison de la maladie du Yoga. Ces bienfaits biologiques du yoga sont de plus en plus reconnus par la fraternité médicale mondiale.
Méditation bouddhiste
Le concept bouddhiste de la méditation est étroitement associé à la religion et à la philosophie du bouddhisme. Il est présomption des historiens que l’idée de base de la méditation est passée au bouddhisme de l’hindouisme, comme le fondateur du bouddhisme lui-même était un hindou, avant d’atteindre Moksha. L’idéologie bouddhiste et les pratiques de méditation sont préservées dans les textes bouddhistes anciens. Dans le bouddhisme, la méditation est considérée comme faisant partie du chemin vers le nirvana. Le Bouddha Gautama a dit avoir détecté deux qualités mentales importantes qui découlent de la pratique de la méditation. Ce sont la sérénité ou la tranquillité qui compose et concentre l’esprit et la perspicacité qui permet au praticien d’explorer les cinq aspects qui constituent l’être sensible, à savoir la matière, la sensation, la perception, la formation mentale et la conscience.
Différences dans l’idéologie
Dans l’hindouisme, le l’idéologie derrière la méditation est plus spirituelle que la religion. Les buts de la méditation dans l’hindouisme sont variés, comme l’amélioration physique, mentale et spirituelle, et aussi le contrôle de l’esprit. Dans le sens extrême, la méditation est la façon de s’unir avec le créateur ou Paramatma. Les bouddhistes, quant à eux, ne croient pas en Dieu, mais considèrent la méditation comme une partie intégrante de leur religion. Le but principal de la méditation dans le bouddhisme est la réalisation de soi ou Nirvana.
Différence dans les techniques.
Les techniques de méditation décrites dans les textes hindous sont très difficiles et il faut des années pour maîtriser même certaines techniques de méditation de niveau inférieur dans la hiérarchie des techniques et de la signification. Il y a des références dans les anciens textes indiens et chinois de moines hindous qui atteignent des pouvoirs mystérieux comme voler, briser des objets en les regardant et aime. Les techniques de méditation bouddhiste, par contre, sont beaucoup plus simples, bien que les moines bouddhistes anciens aient utilisé la méditation pour améliorer les techniques de combat. Différence de portée L’éventail des buts et des techniques de méditation en hindouisme est beaucoup plus large que celui de l’hindouisme. Tous les trois aspects de l’humanité, à savoir physique, mental et spirituel, sont abordés par le concept de méditation. Alors que dans le bouddhisme, la méditation fait partie de leurs pratiques religieuses.